mercredi 11 août 2010

Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit.



Te souviens-tu de cet orbjet dont je rêvais tant autrefois ?


Ce symbole de liberté, que je voulais graver à jamais dans ma vie. A l'époque, ce n'était pas sa signification qui me plaisait le plus, j'avais toujours aimé les oiseaux. A tel point que je rêvais d'en être un. Cela te faisait rire. Et puis j'ai grandi. J'ai oubliée mes rêves d'enfant. Jusqu'à ce que je retrouve une vieille lettre que tu m'avais envoyée pour mes cinq ans. Cinq ans après, tu prenais ton envol vers les cieux d'où l'on ne revient jamais. Tu as réussi à te libérer, toi. Me laissant seule. Cet objet, aujourd'hui je le sens dans le creux de mon coeur. On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son cœur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole. Celui de la liberté. Pour devenir libre, il t'a fallu mourir. Moi, il me faudra vivre. Tu n'avais pas le droit de mourir sous mes yeux. J'ai si souvent maudit ce jour ainsi que mon impuissance. Emportant mes ailes avec toi, enfermant l'oiseau dans une cage.



Aujourd'hui je suis libre, depuis longtemps, mais ce jour je l'avais rever avec toi, te souviens-tu ? Ce jour, ou je pourrai vivre ma vie seule, me débrouiller, m'envoler de mes propres ailes comme cet oiseau. J'ai peur de temps en temps... Peur de ne pas prendre la bonne décision ou de ne pas aller sur la bonne voix ..Peur de perdre plus qu'en gagner, perdre mes amis, changer jusqu'a plus me reconnaitre ... Toi qui me connaissais si bien, suis-je capable de construire cette nouvelle vie tant revée ?


Il y a un moment dans la vie où l'on se retrouve à la croisée des chemins. Les choix qu'on fait à ces moments là peuvent déterminer tout le restant de notre vie. Bien sûr face à l'inconnu, la plupart d'entre nous préfère faire demi tour et rebrousser chemin.
Je vais aller de l'avant quitter Paris et aller a Caen, mais j'espere finalement que ma vie ne changera pas autant que je le voulais, j'ai encore besoin de papa maman, de mon chéri et de tous ces amis qui m'entourent jour aprés jours.


il y a des choses qui sont connues et des choses qui ne le sont pas, et entre les deux il y a des portes.


Je pars vers l'inconnu ..........